KINÉSITHÉRAPIE ET SPASTICITÉ
Muriel Peltier
Kinésithér Scient 2010,508:05-10 - 10/03/2010
L'objectif de cet article est de réaliser une revue pédagogique sur la place de la kinésithérapie dans la prise en charge de la spasticité.
Les concepts sensori-moteurs (Bobath, Perfetti, etc.), bien qu'ils n'aient pas montré leur validité dans la littérature, restent très utilisés. Ils sont complétés aujourd'hui par des programmes, longtemps proscrits chez le patient spastique, comme le réentraînement à l'effort ou le renforcement musculaire.
Par ailleurs, l'évolution des traitements médicaux de la spasticité (avec la toxine botulique notamment) a induit de nouvelles problématiques de rééducation. Pour y répondre, nous disposons aujourd'hui de nouvelles connaissances sur l'apprentissage moteur.
Certaines modalités de rééducation se dégagent (répétition, intensité, travail tâche orienté) et doivent être introduites dans nos rééducations post-toxine.
Les concepts sensori-moteurs (Bobath, Perfetti, etc.), bien qu'ils n'aient pas montré leur validité dans la littérature, restent très utilisés. Ils sont complétés aujourd'hui par des programmes, longtemps proscrits chez le patient spastique, comme le réentraînement à l'effort ou le renforcement musculaire.
Par ailleurs, l'évolution des traitements médicaux de la spasticité (avec la toxine botulique notamment) a induit de nouvelles problématiques de rééducation. Pour y répondre, nous disposons aujourd'hui de nouvelles connaissances sur l'apprentissage moteur.
Certaines modalités de rééducation se dégagent (répétition, intensité, travail tâche orienté) et doivent être introduites dans nos rééducations post-toxine.