Posture et équilibre : de la sensorialité à la motricité, tout un processus dintégration corticale
Serge Mesure
Kinésithér Scient 2018,0596:15-24 - 10/03/2018
L'augmentation du temps de loisir, l'innovation constante des activités quotidiennes, des activités sportives sont sous la dépendance d'une activité de base qu'il est possible désormais de comprendre, d'éduquer, de rééduquer et d'entraîner : la posture.
L'empirisme du mouvement et de la réalisation technique, font place progressivement à des méthodes plus rationnelles, physiologiques et physiques, orientées sur une connaissance plus précise et plus appropriée à chaque geste. Cette posture, cette attitude posturale de référence ou ses composantes, intègre des notions aussi variées que neurophysiologiques (intégration du tonus, activité électromyographique, réflexes myotatiques, informations sensorielles...) , que biomécaniques (composantes des forces, de leurs applications, des bras de leviers, de la pesanteur...) , que psychosomatiques et relationnelles (représentation de soi vis-à-vis d'autrui, expression corporelle, moyen d'expression...).
La coordination des différents espaces à l'intérieur desquels nos activités prennent place (égocentré et exocentré) nécessite la constitution d'une référence qui ne peut se concevoir sans l'interdépendance de systèmes tels que la sensorialité et la motricité. Ces deux systèmes sont de ce fait inséparables quant à une bonne et correcte construction et organisation de l'individu.
L'empirisme du mouvement et de la réalisation technique, font place progressivement à des méthodes plus rationnelles, physiologiques et physiques, orientées sur une connaissance plus précise et plus appropriée à chaque geste. Cette posture, cette attitude posturale de référence ou ses composantes, intègre des notions aussi variées que neurophysiologiques (intégration du tonus, activité électromyographique, réflexes myotatiques, informations sensorielles...) , que biomécaniques (composantes des forces, de leurs applications, des bras de leviers, de la pesanteur...) , que psychosomatiques et relationnelles (représentation de soi vis-à-vis d'autrui, expression corporelle, moyen d'expression...).
La coordination des différents espaces à l'intérieur desquels nos activités prennent place (égocentré et exocentré) nécessite la constitution d'une référence qui ne peut se concevoir sans l'interdépendance de systèmes tels que la sensorialité et la motricité. Ces deux systèmes sont de ce fait inséparables quant à une bonne et correcte construction et organisation de l'individu.