Sciences de l'éducation et préhensions du patient neurologique
Vincent Ferring
Kinésithér Scient 2014,0555:17-20 - 10/06/2014
Du pédagogue guide de l'Antiquité aux didacticiens modernes, les sciences de l'éducation peuvent nous influencer lorsqu'il s'agit de penser nos pratiques de rééducation. Nous réapprenons au patient. Ainsi, notre présence, notre sens de l'observation, nos connaissances mais aussi nos compétences professionnelles se mettent au service de ce processus.
La préhension est une fonction biomécanique complexe, éminemment liée à l'activité cérébrale. Lorsque le névraxe est touché, les systèmes qui contrôlent le mouvement et permettent la préhension sont souvent déficients. Dans le même temps, les circuits impliqués dans les apprentissages moteurs ou cognitifs dysfonctionnent. Le défi pour nous est alors de réapprendre au patient à apprendre.
Dès lors, les stratégies de rééducation de cette fonction se décident dans un contexte de complexité majeure, où les aspects biomécaniques et neuroscientifiques prennent la même place que la dimension humaine. Éthique, désir du patient, environnement et projet de vie sont autant d'aspects à prendre en considération pour donner du sens à nos actes.
Il est logique de penser nos actions de manière systémique et d'affronter les enjeux multiples des situations que vivent les patients. Les raisonnements des pédagogues peuvent nous y aider. Leur métier, comme le nôtre, est un métier de l'humain, improbable par essence, voire impossible comme l'écrivit Freud.
La préhension est une fonction biomécanique complexe, éminemment liée à l'activité cérébrale. Lorsque le névraxe est touché, les systèmes qui contrôlent le mouvement et permettent la préhension sont souvent déficients. Dans le même temps, les circuits impliqués dans les apprentissages moteurs ou cognitifs dysfonctionnent. Le défi pour nous est alors de réapprendre au patient à apprendre.
Dès lors, les stratégies de rééducation de cette fonction se décident dans un contexte de complexité majeure, où les aspects biomécaniques et neuroscientifiques prennent la même place que la dimension humaine. Éthique, désir du patient, environnement et projet de vie sont autant d'aspects à prendre en considération pour donner du sens à nos actes.
Il est logique de penser nos actions de manière systémique et d'affronter les enjeux multiples des situations que vivent les patients. Les raisonnements des pédagogues peuvent nous y aider. Leur métier, comme le nôtre, est un métier de l'humain, improbable par essence, voire impossible comme l'écrivit Freud.