Vieillissement, hormones et entraînement physique
Danielle Gomez-Merino
Kinésithér Scient 2011,518:19-27 - 10/02/2011
Le vieillissement s'accompagne de modifications hormonales comme la diminution de la production de la plupart des hormones anaboliques (hormone de croissance - GH, et insulin-like growth factor - IGF-1 , testostérone, et DHEA(S), son précurseur surrénalien) et la diminution de la sensibilité à l'insuline manifestée par une intolérance au glucose. Le vieillissement est également associé à une modification de la composition corporelle impliquant une diminution de la masse musculaire et osseuse et une augmentation de la masse grasse.
La pratique régulière d'une activité physique permet d'influencer favorablement les modifications du statut hormonal liées à l'âge et la composition corporelle. Chez le sujet âgé, les réponses hormonales sont diminuées à l'exercice mais elles restent stimulables.
Bien que l'entraînement modifie peu les concentrations plasmatiques de repos des hormones anaboliques, il a été montré, en particulier chez la femme âgée, que ces concentrations sont positivement corrélées au niveau d'activité physique, à l'aptitude cardio-vasculaire, et à la fonction musculaire. De plus, il est bien établi que l'exercice physique améliore la sensibilité à l'insuline et la tolérance au glucose, et réduit le risque cardio-vasculaire.
La participation régulière de la personne âgée à des programmes d'entraînement incluant des sessions d'exercice en aérobie et en force présente des bénéfices pour la santé en terme de prévention/diminution à la fois vis-à-vis des maladies chroniques type diabète, maladies coronariennes, obésité, que dans l'amélioration de la masse et de la fonction musculaires, et enfin dans le gain de la densité osseuse. Les bénéfices associés à la pratique de l'exercice peuvent améliorer significativement la qualité de vie de la personne âgée.
Ces dernières années, un grand nombre d'études ont mis en évidence l'intérêt de l'activité physique régulière pour lutter contre le déclin cognitif de la personne âgée.
La pratique régulière d'une activité physique permet d'influencer favorablement les modifications du statut hormonal liées à l'âge et la composition corporelle. Chez le sujet âgé, les réponses hormonales sont diminuées à l'exercice mais elles restent stimulables.
Bien que l'entraînement modifie peu les concentrations plasmatiques de repos des hormones anaboliques, il a été montré, en particulier chez la femme âgée, que ces concentrations sont positivement corrélées au niveau d'activité physique, à l'aptitude cardio-vasculaire, et à la fonction musculaire. De plus, il est bien établi que l'exercice physique améliore la sensibilité à l'insuline et la tolérance au glucose, et réduit le risque cardio-vasculaire.
La participation régulière de la personne âgée à des programmes d'entraînement incluant des sessions d'exercice en aérobie et en force présente des bénéfices pour la santé en terme de prévention/diminution à la fois vis-à-vis des maladies chroniques type diabète, maladies coronariennes, obésité, que dans l'amélioration de la masse et de la fonction musculaires, et enfin dans le gain de la densité osseuse. Les bénéfices associés à la pratique de l'exercice peuvent améliorer significativement la qualité de vie de la personne âgée.
Ces dernières années, un grand nombre d'études ont mis en évidence l'intérêt de l'activité physique régulière pour lutter contre le déclin cognitif de la personne âgée.