REEDUCATION APRES CHIRURGIE DES RAIDEURS DE GENOU
Stéphane Fabri, Arnaud Constantinides, Yoan Pereira-Durif, Yann Domenech, Adrien Sartre, Thierry Marc, Franck Lacaze
Kinésithér Scient 2011,525:50-57 - 10/10/2011
Le genou pose parfois de nombreux problèmes en rééducation. Malgré les progrès de la kinésithérapie, il persiste encore des complications à type de raideur articulaire. Ces séquelles invalidantes nécessitent souvent un geste chirurgical.
La prise en charge postopératoire précoce ne doit plus être un «passage en force» où les solutions antalgiques puissantes sont obligatoires pour calmer les douleurs générées par des mobilisations continues diurnes et nocturnes associées à des postures en flexion et en extension. Le rééducateur doit se rapprocher, dans ces techniques, des causes de la raideur articulaire. Sa pratique nécessite d'être cohérente avec le bilan qu'il aura établi au préalable. La littérature, relatant la prise en charge postopératoire de la chirurgie pour des raideurs de genou, rapporte des pratiques qui ne sont pas cohérentes avec les notions neurophysiologiques fondamentales.
Le kinésithérapeute moderne ne doit pas s'enfermer exclusivement dans des considérations passives, structurelles et anatomiques de la raideur articulaire. Ce type de rééducation est difficile mais il ne faut pas céder non plus à l'envie du «passage en force» sous la pression des délais. La réflexion et les techniques adaptées à chaque patient et à chaque situation permettront un gain de temps et une optimisation des résultats.
La prise en charge postopératoire précoce ne doit plus être un «passage en force» où les solutions antalgiques puissantes sont obligatoires pour calmer les douleurs générées par des mobilisations continues diurnes et nocturnes associées à des postures en flexion et en extension. Le rééducateur doit se rapprocher, dans ces techniques, des causes de la raideur articulaire. Sa pratique nécessite d'être cohérente avec le bilan qu'il aura établi au préalable. La littérature, relatant la prise en charge postopératoire de la chirurgie pour des raideurs de genou, rapporte des pratiques qui ne sont pas cohérentes avec les notions neurophysiologiques fondamentales.
Le kinésithérapeute moderne ne doit pas s'enfermer exclusivement dans des considérations passives, structurelles et anatomiques de la raideur articulaire. Ce type de rééducation est difficile mais il ne faut pas céder non plus à l'envie du «passage en force» sous la pression des délais. La réflexion et les techniques adaptées à chaque patient et à chaque situation permettront un gain de temps et une optimisation des résultats.