Kinésithérapie du sport !
Franck Lagniaux
Kinésithér Scient 2017,0588:01 - 10/06/2017
Depuis de nombreuses années, la Société Française des Masseurs-Kinésithérapeutes du Sport défend la reconnaissance de la spécificité des kinésithérapeutes du sport. L’objectif de tendre vers l’Evidence Base Practice est primordial pour montrer la pertinence de nos actes et les savoir-faire de notre métier. À ce titre, elle organise des formations, congrès et échanges avec d’autres sociétés savantes afin de pouvoir publier et diffuser ceux-ci.
Ce numéro « spécial sport » qui vous est proposé est le fruit de notre collaboration avec la rédaction de Kinésithérapie Scientifique. Il regroupe des interventions issues du 44e Congrès national qui s'est déroulé il y’a quelques mois dans l’enceinte du CREPS de la région Centre-Val de Loire.
L’esprit insufflé est totalement en phase avec l’évolution de notre profession.
Nécessité de montrer l’intérêt et la pertinence de nos actes, nécessité de travailler avec d’autres professionnels, qu’ils soient du domaine de la santé ou issus d’autres champs de compétences. L’ensemble visant un objectif commun : améliorer la prise en charge de nos patients, sportifs ou simplement en recherche d’activité physique.
Les articles présentés ici s’adressent tant aux praticiens exerçant en cabinet qu’aux acteurs de terrain.
Des outils simples, ne nécessitant pas de matériel coûteux, des techniques facilement transférables afin d’évaluer nos patients en activité physique vous aideront à mettre en place des protocoles facilitant votre pratique quotidienne.
L’article du Dr Parot met également l’accent sur l’importance de la prévention, qu’elle soit primaire ou secondaire, dans la prise en charge de nos jeunes sportifs. Le rôle du masseur-kinésithérapeute dans l’amélioration de la pratique sportive en particulier lors de la mise en place de séquences d’exercices proprioceptifs globaux et d’étirements myotendineux est ici rappelé.
N’oublions pas que les jeunes athlètes d’aujourd’hui sont également les sportifs de demain et que l’incidence d’une mauvaise prise en charge dès le plus jeune âge peut avoir de graves conséquences quand ils seront adulte.