KINÉSITHÉRAPIE « PRÉ-SCRITE » : le pied et la cheville
Philippe Guiet
Kinésithér Scient 2009,497:49-54 - 10/03/2009
L'évolution paléontologique semble justifier certaines pratiques masso-kinésithérapiques. Ainsi, l'aplomb frontal de l'arrière-pied acquis au cours de l'évolution de la bipédie humaine soulage l'activité des muscles latéraux de la cheville, affaiblissant leur capacité à protéger une entorse latérale : intérêt de les entraîner.
La pose au sol du talon (bipédie plantigrade) a tendu les muscles postéro-médiaux de la cheville qui, depuis, tire le tibia en torsion latérale en plaquant la rotule en dehors : intérêt de l'étirer.
Les muscles interosseux et lombricaux n'ont plus de fonction phasique, et fatiguent dans leur unique rôle de poutre composite de l'avant-pied (fracture de fatigue).
La pose au sol du talon (bipédie plantigrade) a tendu les muscles postéro-médiaux de la cheville qui, depuis, tire le tibia en torsion latérale en plaquant la rotule en dehors : intérêt de l'étirer.
Les muscles interosseux et lombricaux n'ont plus de fonction phasique, et fatiguent dans leur unique rôle de poutre composite de l'avant-pied (fracture de fatigue).