Reprise dappui précoce dans les pathologies de lextrémité supérieure du fémur : la fin dun mythe ?
Kinésithér Scient 2004,450:5-10 - 10/12/2004
Notre étude s'est portée sur une population de personnes âgées (76 ans) ayant bénéficié, dans le cas d'un traumatisme ou d'une usure de l'extrémité supérieure du fémur, de techniques chirurgicales permettant une reprise d'appui précoce (vis-plaque DHS, arthroplastie).
Le mythe de cette reprise d'appui précoce, c'est-à-dire un appui total autorisé au 10e jour, n'est pas une réalité. Par contre, l'utilisation des aides techniques a permis, dans un grand nombre de cas, de procéder à des verticalisations dynamiques précoces.
Lors de la sortie du Centre (40 jours postopératoires pour les arthroplasties, 90 jours postopératoires pour les DHS), et bien que bénéficiant théoriquement d'un appui total, seuls 6 patients sur 72 ne prenaient plus d'aide technique. L'appréhension et la douleur semblent être les deux motifs invoqués dans le maintien de leurs aides techniques.
Early resumption of support in disorders of the upper extremity of the femur : the end of a myth ?
Our study concerned a population of elderly persons (76 years) having benefited, in the case of rheumatism or deterioration of the upper extremity of the femur, from surgical techniques to allow early resumption of support (DHS screwplate, arthroplasty).
The myth of early resumption of support, in other words total support permitted on day 10, is not a reality. However, the use of technical aids allowed early dynamic verticalisation to take place in a large number of cases.
On leaving the centre (40 days after surgery for arthroplasty and 90 days after surgery for DHS), and although theoretically benefiting from total support, only 6 out of 72 patients no longer used a technical aid. Nervousness and pain appear to be the two reasons why patients continue to use their technical aids.
Le mythe de cette reprise d'appui précoce, c'est-à-dire un appui total autorisé au 10e jour, n'est pas une réalité. Par contre, l'utilisation des aides techniques a permis, dans un grand nombre de cas, de procéder à des verticalisations dynamiques précoces.
Lors de la sortie du Centre (40 jours postopératoires pour les arthroplasties, 90 jours postopératoires pour les DHS), et bien que bénéficiant théoriquement d'un appui total, seuls 6 patients sur 72 ne prenaient plus d'aide technique. L'appréhension et la douleur semblent être les deux motifs invoqués dans le maintien de leurs aides techniques.
Early resumption of support in disorders of the upper extremity of the femur : the end of a myth ?
Our study concerned a population of elderly persons (76 years) having benefited, in the case of rheumatism or deterioration of the upper extremity of the femur, from surgical techniques to allow early resumption of support (DHS screwplate, arthroplasty).
The myth of early resumption of support, in other words total support permitted on day 10, is not a reality. However, the use of technical aids allowed early dynamic verticalisation to take place in a large number of cases.
On leaving the centre (40 days after surgery for arthroplasty and 90 days after surgery for DHS), and although theoretically benefiting from total support, only 6 out of 72 patients no longer used a technical aid. Nervousness and pain appear to be the two reasons why patients continue to use their technical aids.