Nécessaire, indispensable, essentielle
Aude Quesnot, Christophe Dauzac
Kinésithér Scient 2021,0627:01 - 05/01/2021
Que va nous offrir 2021 pour se faire pardonner 2020 ? Une vaccination qui stoppera la pandémie ? Espèreront les plus naïfs. Les autres, positifs mais réalistes, savent que l’épidémie sera toujours présente, certes mieux maîtrisée, mais dépendante de la durée d’immunité qu’offriront les vaccins. On sait déjà que cette dernière ne devrait pas être éternelle. Le temps scientifique s’est accéléré au cours de l’année écoulée, tout le monde souhaitant le réduire pour mieux répondre à cette crise. La précipitation n’étant pas scientifique, il va nous falloir continuer d’exercer en respectant l’ensemble des règles relatives aux gestes barrières en toutes circonstances.
L’avenir est déjà à nos portes puisque la téléconsultation, soin de repli au début de l’épidémie, est devenue le télésoin reconnu et remboursé au patient. Les acquis de la crise sanitaire sont à souligner.
Le contact distancié, un avenir ?
Répondre aux besoins du patient restera pour 2021 ce qui a toujours prévalu. C’est le propre de la continuité des soins que nous savons mettre en œuvre, sans injonction de quiconque. Considérée comme non essentielle lors du premier confinement, notre activité, qui en a souffert, a bien été reconnue comme indispensable depuis. Le service rendu par les kinésithérapeutes aux patients, notamment aux plus fragiles, a montré qu’il restait nécessaire.
Notre implication dans la prévention active s’est illustrée aussi grâce à nos confrères qui ont pris une large part dans la pratique des tests de dépistage. Ce rôle reconnu apporte une image dynamique et bénéfique à la profession.
« Ma santé 2022 » nous attend à la fin de l’année prochaine. L’engagement collectif souhaité a déjà commencé pour les kinésithérapeutes. 2021 montrera certainement d’autres exemples.
Vivons alors le monde de demain !
Nous vous souhaitons une très bonne année.