Planification de la prothèse totale de hanche : limites de la radiographie et apport du scanner
Christophe Castelain
Kinésithér Scient 2018,0598:21-28 - 10/05/2018
Depuis Maurice Muller, dans les années 1980, la planification sur des radiographies standard est la planification de référence pour les prothèses totales de hanche. L'apparition de la numérisation des images et du scanner a permis de développer des logiciels performants de planification. Dans un grand nombre de pathologies, le scanner a surclassé la radiographie par sa précision millimétrique et la possibilité d'avoir une visualisation en trois dimensions. 7 ans d'utilisation d'un logiciel de planification basé sur le scanner et sa confrontation avec la radiographie standard m'ont permis de préciser les insuffisances de la planification radiologique conventionnelle.
La planification radiographique utilise une radiographie de bassin de face, avec des critères de qualité strict : distance faisceau plaque fixe, en position debout, les genoux en extension et les pieds en rotation interne maximum. Ceci permet d'obtenir théoriquement une vue de face de la hanche avec un agrandissement identique à celui des calques.
Il s'agit d'une image projetée de la hanche sur la plaque de radiographie. La corpulence du patient, la position vicieuse de la hanche, une bascule du bassin peuvent déformer cette image projetée. Ces approximations de planifications associées aux aléas peropératoires peuvent aboutir à des inégalités de longueur ou de latéralisation significatives, facteurs de mauvais résultat fonctionnel.
La planification radiographique utilise une radiographie de bassin de face, avec des critères de qualité strict : distance faisceau plaque fixe, en position debout, les genoux en extension et les pieds en rotation interne maximum. Ceci permet d'obtenir théoriquement une vue de face de la hanche avec un agrandissement identique à celui des calques.
Il s'agit d'une image projetée de la hanche sur la plaque de radiographie. La corpulence du patient, la position vicieuse de la hanche, une bascule du bassin peuvent déformer cette image projetée. Ces approximations de planifications associées aux aléas peropératoires peuvent aboutir à des inégalités de longueur ou de latéralisation significatives, facteurs de mauvais résultat fonctionnel.