Anthony Demont, Marion Lemarinel
Kinésithér Scient 2018,0595:41-50 - 10/02/2018
L'échographie a été initialement utilisée en pratique clinique par les physiothérapeutes australiens dans les années 1980 comme un outil d'évaluation des structures musculo-tendineuses [1]. La formulation du bilan-diagnostic kinésithérapique s'appuie sur la combinaison de l'interrogatoire, de l'examen clinique et de la prise en compte du contexte biopsychosocial du patient afin d'établir une ou plusieurs hypothèses cliniques permettant finalement d'établir un plan de traitement visant à être le plus adapté au patient. L'échographie permet au clinicien, selon la situation clinique, de confirmer ou infirmer certaines hypothèses cliniques dans le but d'améliorer la pertinence du traitement proposé au patient que cela soit lors de la consultation initiale ou en cours de traitement. La prise de décision du praticien peut donc être améliorée par la combinaison d'outils visant à améliorer l'évaluation des déficiences contribuant à la symptomatologie du patient [2].